Bouquet de pensées

Bouquet de pensées

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Je t'aime ; Comment débuter un poème autrement
Oui, c'est simple comme tout :
Je t'aime. Et Dieu seul sait comment.
Quand j'aperçois ton visage, mon cœur s'ouvre
Sur le monde, et demande à qui devoir ce bonheur ?
Quand tu t'avances vers moi, je doute encore
Va t'elle tourner à droite, ou à gauche ?
Mais je vois un ange me faire face
Lui seul peut détenir la vérité
Et je n'ai qu'à lire dans tes pensées
Pour reconnaitre le vrai du faux.
En ce sens, même si je ne comprends pas
Comment tu as bien pu me choisir.
Je m'interroge et me torture sur ma condition.
Mais tu es un ange, qui détient toute vérité
Alors je me rassure simplement en pensant
Que je suis le bon choix pour toi
Et certainement que l'avenir me dira pourquoi
Quand je m'asseyais le soir, à tes côtés
Avant d'aller rejoindre Morphée
J'ai touché à quelque chose d'unique
Un sentiment qui ne s'exprime pas, ou peu.
J'aurais passé ma vie là,
A te tenir la main, et te voir t'endormir
On aurait pu faire l'amour dans toutes les pièces de la maison
Dans toutes les positions
Tu aurais pu m'offrir ton corps ici, dans ta chambre
A chaque seconde, j'aurais pu le prendre
Voir pourquoi pas, le voler
On a même pu se fiancer, on aurait pu tout aussi bien se marier
Ou faire un enfant sans le savoir
Rien de tout cela n'aurait effacé cette image de ma tête
Gravée à tout jamais. Le grand Prologue.
Assis des heures au chevet de ton lit
A te parler, te tenir la main d'un baiser.
On dit toujours que le bonheur se construit sur des choses
Très simples, souvent insignifiantes.
J'ai trouvé mon insignifiance
Ces soirs-là
Une sorte de sentiment bizarre
Qui m'envahissait, sans trop savoir, ni même comprendre
Juste un bouffée de bonheur intense qui me prenait
Tout au fond du ventre et de la gorge.
Avoir cette impression de te protéger, enfin!!!
De te protéger comme on protège ce que l'on a de plus précieux
Affronter cette petite mort qu'est la nuit
En ayant pris soin de ce qui compte le plus à mes yeux
En me couchant apaisé. En me disant, elle va bien
Je peux aller mourir, sans elle, dans cette petite mort
Sans la moindre crainte.
En marchant à tes côtés dans les rues d'Assiba
J'avais l'impression que le monde nous appartenait
Il nous appartient, j'en suis certain.
Je veux poser ma tête sur un coussin
Le même que le tien.
Dans un lit trop petit pour deux
M'assoupir en sentant tes lèvres se poser sur les miennes.
D'un problème à l'autre,
Il faudra faire confiance à notre destin
A notre si belle histoire
Car elle est somptueuse notre histoire
C'est la plus belle au monde
Toi aussi tu es belle, rassure-toi sur ce point
Je pourrais te comparer
A un papillon cousu de fil d'or
Entre les mains d'une fée
Qui voulait offrir à son prince
Le plus beau des trésors, le plus beau des enfants
Te comparer à une étoile unique
Qui se reflète la nuit, dans l'eau d'une rivière
Au bord de laquelle,
Tous les poètes du monde viennent trouver l'inspiration.
Ou bien encore faire de toi, une fontaine de jouvence,
Tapissé dans le fond, de mille diamants scintillant au soleil
Et aveuglant ceux qui souhaitent s'y désaltérer.
Tu sais aussi, que je ne suis pas friant de cette poésie,
Qui veut tout dire, mais pour ne rien dévoiler.
Je n'ai jamais su te dire sur un poème que tu étais belle,
Ou encore moins désirable
Même si pour notre amour, je n'aurais que trop de mots.
Alors, pirate du verbiage, je me lance à l'abordage
Puisque tu es sublime et que ton corps me met dans tous les états...
De fait, tu es tout en fait en droit de savoir
Qu'il n'y a pas une fille au monde telle que toi.
Pas une, qui possèderait tes yeux
Ou ce sourire chavirant
Pas une, qui tiendrait la comparaison avec tes hanches
Ou qui n'envierait pas ta poitrine.
Pas un garçon que tes fesses ne rendraient pas fou
Ton corps est un manège, ma tête tourne et contourne
Chaque forme, l'une après l'autre.
De chaque parcelle de ta peau émane une saveur unique
Auquel il convient d'accorder un temps certain.
Je ne saurais dire ce qui me plait le plus en toi.
Cela reviendrait à choisir entre deux de ses enfants.
Je ne pourrais me décider...
Ton corps sera mon Harem et chaque nuit je ferais l'amour
A une femme différente. Tu seras mes 72 épouses paradisiaques.
A toi seule, tu les remplaceras.
Je n'aurais qu'à m'attarder sur une région de ton corps
Pour te trouver différente et plus belle que la veille.
Sur tes yeux qui me font fondre comme glace au soleil
Tes fesses qui libèrent en moi les instincts de l'animal.
Tes oreilles qui demandent à être sussurées du bout des lèvres,
Tes mains que je ne pourrais relâcher sans trembler.
Tes pieds, tes orteils que je voudrais dévorer à grands coup de babines
Une vie ne suffira pour découvrir ce que ton corps pourrait cacher
Que ce soit ton ventre, que je voudrais serrer entre mes doigts
Ton nez, que je bisouterai jour après jour
Tes jambes et ton dos, que je pourrais masser des heures entières.
Tes sourires, autant à embrasser, qu'à m'émerveiller
Que feras-tu de tant de charme, et quelle partie oserais-je délaisser ?
En passant par ton cou, sur lequel je soufflerais un air frais
Tes bras que j'attends avec impatience d'enlacer sous la douche
Tes lèvres qui appellent ma langue à se divertir
Tes regards qui torpillent mon cœur en plein vol
Ton bouton, tes tétons. A butiner comme la fleur attire l'abeille.
Arriverais-je au bout de tant de supplices ?
Ton bassin brièvement assis, sur mes membres engourdis
Tes hanches qui dansent de mille sensualités
Tes seins que j'admirerai sans fin, jusqu'à perdre la vue
Ou tes grains de beauté, oasis de fraicheur,
Seront là pour me tenir animés, les mains dans tes cheveux.
Tes joues qui glissent le long de mes doigts
Tes cils, qui battent de l'aile, et me poussent au crime.
Tes tâches de rousseur qui soulignent d'innocence ton regard.
Je resterais là, transis de désir, à tes pieds
A guetter l'instant où ta langue goûtera ma peau
Quand tes mains et tes caresses éveilleront tous mes plaisirs.
Après tout ça, j'aurais déjà envie de revenir sur mes pas :
Sur tes yeux, tes fesses, tes oreilles, tes mains, tes pieds ou tes orteils.
J'ai peur de ne savoir par où commencer, tant ton corps
Me donne frissons et vertiges.
Tous ces préliminaires qui n'ont enfanté de l'acte ultime.
Savourer chaque étape à sa juste valeur, prendre le temps qui s'impose
Devenait primordial, une marche après l'autre.
Je suis posé là, tout contre ton lit
Pour te souhaiter une bonne et tendre nuit...
Alors que deviendront ses vertiges
Quand tu seras nue tout au fond de nos couvertures.
Quand je rentrerai dans la salle de bain lorsque tu te rinces
Es-tu prête à me faire l'amour ?
J'ai envie de toi, même si pour le moment
Mon insignifiance, mon grand bonheur, c'est de te border
Tout simplement. Te voir t'endormir
Et faire de beaux rêves.
Mon ange, je veille sur toi et sur notre amour
Ne t'inquiètes pas.


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