Ciel de vanille

Ciel de vanille
- zébullon -


Je vais vous présenter,
La plus belle oeuvre au monde.
Mais voilà pour celà, je dois les yeux fermer.
Laissez-moi m'assoupir, au moins quelques secondes.
Entendez-vous les bruits qui résonnent dehors.
Ce ne sont pas ses pas, juste mon coeur qui bat.
La nuit, quand je m'endors,
Enfin je l'aperçois, elle s'approche de moi...

Je voulais vous parler
De la plus belle oeuvre au monde.
Elle n'est pas encadrée sur les murs d'un musée.
Ce n'est pas le sourire figé de la Joconde,
Et qui ne croit en dieu, pourrait perdre la vue.
Qui troublera ce lieu pour assembler des mots,
Devant tant d'absolus, vous sera défendu,
Pour lui dire simplement, qu'ils restent les plus beaux,
Car cette créature est une fille accomplie.
Il n'est point de joyaux, qui la rendront sublime,
Elle fera de la pierre, un diamant incompris.
Face à la perfection de ce regard intime,
Que vaudra mon poème, qui même le lira
Devant tellement de charme
Une simple ligne ou deux, me rempliront de joie
De ma plume, n'ai-je les armes
Pour vous décrire au mieux, cet horizon lointain
Ce tableau merveilleux, apparu dans un rêve.
Je l'ai peint ce matin, pour n'en être orphelin,
Car je vous dis hier soir, je me suis vu "Estève".
Je la retrouverai, partout la chercherai.
Je suis sûre qu'elle existe,
Ce n'était pas un rêve, ça paraissait trop vrai.
Et s'il me faut dormir, pour retrouver sa piste...

... Je vais vous présenter,
La plus belle oeuvre au monde.
Mais voilà pour celà, je dois les yeux fermer.
Laissez-moi m'assoupir, au moins quelques secondes.
Entendez-vous les bruits qui résonnent dehors.
Ce ne sont pas ses pas, juste mon coeur qui bat.
La nuit, quand je m'endors,
Enfin je l'aperçois, elle s'approche de moi...


Je voulais vous parler
De la plus belle oeuvre au monde.
Elle n'a défilé, ni pour Jean-Paul Gauthier
Ni pour ses êtres immondes
Qui rendent féminité à des clowns bariolées.
Simple et précieuse, elle est bouquet d'envies
Sans le moindre artifice, elle va vous enchanter.
Son regard est unique, ses larmes sont bénies
Mais trop s'approcher d'elle, vous sera défendu
Si par manque de respect, vous lui parlez d'amour
Soyez en convaincu
Vous ne verrez plus le jour.
Je dors... Mon sommeil est sans fin,
Juste pour l'apercevoir, je dors et m'évanoui.
J'attendrai bien dix siècles, qu'elle me prenne la main.
Me donnera-t'elle son nom, me dira-t'elle "Oui" ?
Pour approcher enfin, cet horizon lointain.
Ce tableau merveilleux, apparu dans un rêve.
Je l'ai peint ce matin, pour n'en être orphelin,
Car je vous dis hier soir, je me suis vu "Estève" .
Je la retrouverai, partout la chercherai.
Je suis sûre qu'elle existe,
Ce n'était pas un rêve, ça paraissait trop vrai.
Et s'il me faut dormir, pour retrouver sa piste...

... Je vais vous présenter,
La plus belle oeuvre au monde.
Mais voilà pour celà, je dois les yeux fermer.
Laissez-moi m'assoupir, au moins quelques secondes.
Entendez-vous les bruits qui résonnent dehors.
Ce ne sont pas ses pas, juste mon coeur qui bat.
La nuit, quand je m'endors,
Enfin je l'aperçois, elle s'approche de moi...


Je voulais vous parler
De la plus belle oeuvre au monde.
A-t'elle seulement conscience de toute sa beauté
Et à quel point elle rend, toutes mes nuits fécondes
Elle peut être princesse que je dois secourir,
Prise entre les griffes de sept milles chevaliers.
Ou alors moi l'enfant qui lui fait un sourire,
Et sur la joue, ses lèvres, m'offrant juste un baiser.
Je serai le plombier, qu'elle appelle en urgence
Le dimanche matin, quand son robinet fuit
Je me vois "Travolta", sur la piste de danse.
De rêves en rêves, elle obsède mes nuits.
J'ai brisé mon réveil, à quoi donc me sert-t'il ?
Je préfère à ma vie, ce qu'elle m'offre en sommeil,
Tout y est sompteux, et tout paraît facile
J'ai cassé mon réveil
Pour approcher enfin, cet horizon lointain.
Ce tableau merveilleux, apparu dans un rêve.
Je l'ai peint ce matin, pour n'en être orphelin,
Car je vous dis hier soir, je me suis vu "Estève".
Je la retrouverai, partout la chercherai.
Je suis sûre qu'elle existe,
Ce n'était pas un rêve, ça paraissait trop vrai.
Et s'il me faut dormir, pour retrouver sa piste...

... Je vais vous présenter,
La plus belle oeuvre au monde.
Mais voilà pour celà, je dois les yeux fermer.
Laissez-moi m'assoupir, au moins quelques secondes.
Entendez-vous les bruits qui résonnent dehors.
Ce ne sont pas ses pas, juste mon coeur qui bat.
La nuit, quand je m'endors,
Enfin je l'aperçois, elle s'approche de moi...


Quand le soleil se lève, et que j'ouvre les yeux
Le rêve se dessine, mon ciel de vanille
Ma main dans ses cheveux
Mes larmes qui vacillent

...