KiSuij
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 Contes!!!!

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beli

beli


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MessageSujet: Contes!!!!   Contes!!!! Icon_minitimeDim 9 Mar - 23:31

Histoire de la reine serpent
Il y avait autrefois, au temps où les hommes étaient avisés et sages érudit du nom de Daniel, qui longtemps avait espéré un fils. Mais enfin son rêve se réalisa, il était hélas bien vieux et tout près de la ir
Avant d'être emporté vers l'au-delà, il fait venir son épouse et « Hélas C'est maintenant qu'il me faut vous quitter toi et l'enfant qui va naître. J'ai peu de biens à lui laisser en héritage, mais puisse-tu avec l'aide d'Allah, lui donner le goût et l'envie de s'instruire et d'acquérir la sagesse... »
Hasib naquit peu après la mort de son père. Respectant la volonté du défunt, sa mère accorda la plus haute importance à son éducation et à son instruction et l'envoya à l'école dès l'âge de cinq ans.
Mais Hasib ne ressemblait en rien à son père; à l'école il était toujours le dernier, et paraissait incapable d'apprendre un métier. Sa mère était désespérée et ne savait plus que faire de lui lorsque quelques bûcherons de ses voisins lui proposèrent de l'emmener avec 't eux couper les arbres de la forêt.
A la grande surprise de tous, ce travail a l'air de plaire à Hasib. Infatigable, il aide à couper le bois et à le transporter, si bien que les bûcherons, fort contents de lui, lui proposent de travailler avec eux.
Un jour, en pleine forêt, ils sont surpris par un orage et vont chercher refuge dans une grotte obscure en attendant que la pluie cesse.
Assis dans un coin, à l'écart des autres, Hasib s'amuse à donner des coups de hache dans les énormes blocs de pierre qui sont à ses pieds. Étonné par les sons creux que cela produit, et pensant que sans doute ces pierres dissimulent quelque ouverture, il entreprend de les déplacer, et là, il ne peut retenir un cri en découvrant juste au-dessous de lui, une sorte de niche d'où s'échappe une délicieuse odeur de miel...
Aussitôt les bûcherons se précipitent, et l'un d'entre eux glisse sa main dans l'ouverture; ses doigts s'enfoncent dans une substance épaisse et poisseuse aucun doute, Hasib vient de découvrir un plein bassin de miel...
Les bûcherons ne perdent pas une minute pour profiter de l'aubaine et en tirer avantage. Ils courent chez eux chercher des jarres, des bassines de cuivre et tout ce qu'ils peuvent trouver, et tandis qu'Hasib garde
l'entrée de la grotte, ils vont et viennent, remplissant leurs récipients et vendant le miel jusqu'à la dernière goutte. De simples bûcherons qu'ils étaient, ils deviennent en quelques jours marchands, et c'est seulement alors qu'ils pensent à récompenser Hasib : c'était lui qui avait trouvé le miel. "Il n'y a qu'une chose à faire", dit le plus vieux d'entre eux après avoir longtemps réfléchi. « Il faut se débarrasser de lui. » Et tous les autres 'approuvèrent, car s'ils étaient devenus riches, ils étaient aussi devenus méchants et cupides...
Mettant à exécution leur funeste projet, ils proposent dès le lendemain à Hasib de le faire descendre au bout d'une corde dans le trou, pour en retirer les dernières gouttes de miel, et dès que ses pieds ont touché le fond, ils lâchent la corde, referment l'ouverture à l'aide de blocs de pierre, et s'en retournent à la ville en pleurant et en criant que le pauvre Hasib est mort, dévoré par les loups.
Or, tandis que sa mère sanglote et se lamente de la perte de son fils unique, Hasib, assis au fond du trou, cherche désespérément un moyen de s'échapper; enfin ses yeux rencontrent dans l'obscurité un faible rayon de lumière sur l'une des parois du trou. Comme il se dirige à tâtons vers cette lueur tremblotante, ses doigts rencontrent un pan de la paroi mal ajusté et qui semble céder facilement par une simple pression des mains. En fait Hasib a bientôt les mains en sang tant il est obligé de pousser pour finalement voir s'élargir le mince filet de lumière. Voyant ses efforts récompensés, il s'acharne de plus belle la paroi finit par céder et par lui laisser assez de place pour pouvoir passer... Il se trouve alors dans un étroit passage bien éclairé qui conduit à une immense porte de fer toute noire derrière laquelle brille une autre porte en argent ciselé fermée par une clef d'or... Hasib fait jouer la clef dans la serrure et ouvre la porte : là, devant lui, s'étend un lac d'un vert magnifique, Si étincelant qu'il peut à peine le regarder.
Or ce n'est pas un lac ordinaire. Et ce n'est pas la surface de l'eau qui brille d'un éclat aussi pur, mais une multitude d'émeraudes au milieu desquelles s'élève un trône d'or entouré d'une centaine de tout petits sièges Hasib essaye de les compter, mais à bout de forces, il se laisse bientôt envahir par le sommeil.
Qui sait depuis combien de temps il dort lorsqu'il est réveillé par d'étranges sifflements, comme s'il était entouré de milliers de serpents .. Hélas, il ne s'agit pas de milliers de serpents mais plutôt de dizaines de milliers. Ils sont assis sur les petits sièges et se balancent d'un côté et de l'autre, leurs méchants yeux noirs fixés sur lui...
Au milieu, sur le trône, un serpent à visage de jeune fille le regarde et l'interpelle : « Ne crains rien, Hasib. Ta destinée est liée à la mienne, et je ne te ferai aucun mal. Je suis la reine serpent, et je dois t'enseigner la sagesse car tel est mon destin; tu ne pourras retourner parmi les tiens que lorsque tu seras suffisamment sage et instruit... »
Hasib se demande un instant s'il n'est pas en train de faire un cauchemar, mais quand la reine lui fait apporter des fruits et de quoi se restaurer, il reprend confiance, et lui raconte ce qui lui est arrivé. « Tu ne connais pas encore les hommes », lui dit la reine quand il a terminé. « Désormais il te faudra m'écouter et apprendre jusqu'à ce que le monde commence a te manquer... »
Ainsi deux années s'écoulent, pendant lesquelles Hasib découvre et apprend toute la sagesse du monde, avant qu'enfin il ne se souvienne de sa maison et de sa mère. Alors il confie à la reine son désir de quitter le royaume des serpents pour s'en aller retrouver le monde. « Je savais que tu voudrais repartir un jour », lui dit la reine, « car c'est dans l'ordre des choses. Mais tu dois me promettre, car ma vie en dépend, de ne jamais entrer dans un bain public ni te montrer nu à qui que ce soit. »Hasib accepte, sans toutefois la comprendre, l'étrange requête de la reine, puis celle-ci le reconduit à travers les nombreuses galeries jusqu'à la surface de la terre, après l'avoir comblé de cadeaux. Aussitôt Hasib se hâte d'aller embrasser sa mère qui se met à pleurer
de joie en le voyant en vie et en bonne santé, elle qui l'avait cru mort années...
Même les bûcherons, qui sont maintenant devenus de riches marchands, lui font bon accueil et chacun d'eux lui donne une partie de sa fortune; ainsi Hasib devient en peu de temps un homme fort respecté. Aussi quoi de plus naturel qu'Hasib devienne très vite un habitué de la cour du sultan? Tous l'admirent pour l'étendue de ses connaissances, et il n'a que des amis excepté le vizir Schumur qui le jalouse secrètement..Or un jour, le sultan Karazdan contracte la lèpre, et personne pas même Hasîb, malgré son savoir, n'est en mesure de le soigner. Il advient alors dans le même temps que le vizir Schumur invite Hasib dans son hammam personnel... Celui-ci, bien qu'il ait toujours respecté le désir de la reine serpent, se trouve cette fois dans l'impossibilité de refuser l'invitation. Que dire au vizir? Il se rend donc au hammam, mais dès qu'il s'est déshabillé le vizir appelle ses gardes et le fait saisir. "Persistes-tu toujours à dire que tu ne connais aucun remède à la maladie du sultan ?"lui dit-il, et il ajoute « Tu as la peau de l'abdomen e, seuls ceux qui ont été initiés par la reine serpent portent que cette marque ».« Et quel rapport avec la maladie du sultan ? » demande Hasib étonné. « Je constate que tu n'es pas aussi instruit qu'on le dit », explique le vizir, « car il est écrit dans tous les livres qu'on ne peut guérir un lépreux qu'en lui faisant absorber un morceau de chair cuite de la reine serpent... Et comme tu es la seule personne qui sache où se trouve son royaume, tu vas immédiatement nous y conduire sinon le sultan mourra ainsi que toi-même. » Le malheureux Hasib ne peut qu'obéir, et il conduit le vizir et ses gardes jusqu'à la grotte. Très vite il retrouve les galeries et les passages et arrive bientôt à la porte d'argent où l'attend déjà la reine.
« Je sais ce qui t'amène, Hasib », lui dit-elle en l'accueillant, « et je sais aussi que je dois mourir, bien que j'aie tout fait pour empêcher un destin si cruel. Ne crains rien et emmène-moi au palais du sultan. »
A la grande stupéfaction des gardes, Hasib soulève la reine serpent dans ses bras et la conduit jusqu'au palais. Là, le vizir se hâte dans la chambre du sultan pour lui annoncer la bonne nouvelle, laissant la reine un instant seule avec Hasib.« Ecoute », lui dit-elle alors, « ce sont sans doute mes dernières paroles... Le vizir Schumur a fait le projet de te tuer. Quand il m'aura coupée en morceaux, il me mettra à cuire, et te demandera alors de recueillir l'écume dans une petite bouteille. Garde celle-ci précieusement, car peu après il te demandera de remplir une deuxième bouteille identique, prends bien garde de ne pas boire de celle-là ... »
A peine a-t-elle achevé sa phrase que le vizir revient avec un large couteau à la lame tranchante. Et tout se passe exactement comme elle l'a dit. Ainsi, au moment venu, le vizir dit à Hasib « Donne-moi la première bouteille d'écume, et toi prends la seconde. Trinquons ensemble pour devenir les plus sages parmi les sages...» Hasib, suivant les derniers conseils de la pauvre reine serpent, lui tend alors la deuxième bouteille. Mais dès que Schumur avale la première gorgée1 il tombe raide mort, pris à son propre piège...
Quant au sultan Karazdan, il recouvre peu à peu la santé après avoir absorbé la chair de serpent, et une fois complètement rétabli il fait d'Hasib son grand vizir, car qui dans le royaume pourrait montrer plus de sagesse que celui qui a appris de la reine serpent elle-même?...
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Sushi013

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KiSuij : Bonne question
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MessageSujet: Re: Contes!!!!   Contes!!!! Icon_minitimeLun 10 Mar - 20:17

C'est bien mais malheureusement mes yeux se perdent un peu dans le texte...
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beli

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MessageSujet: Re: Contes!!!!   Contes!!!! Icon_minitimeSam 12 Avr - 0:33

Yunus et le Puits de Douceur (conte arabe)
Il était une fois, dans ce pays lointain, un homme qui s'appelait Yunus et qui voulait absolument se marier. Il avait plusieurs fois remarqué une jolie fille à la fenêtre de la maison voisine et se demandait si elle était en âge de prendre époux. Il alla jusque chez son voisin et lui dit : « Mon frère, auriez-vous quelque objection à me choisir pour gendre ? Vous avez, si je ne me trompe, une fille qui me conviendrait très bien. »
Le voisin répondit : « Oui, bien sûr, il me reste une fille qui pourrait se marier. Mais il y a un inconvénient ».
Et quel est-il donc ? » demanda Yunus.
« Et bien, voyez-vous, elle a tellement mauvais caractère que je détesterais l'infliger à quiconque, surtout à un ami tel que vous », dit l'autre. « La seule chose à faire pour qu'elle se marie est quasiment impossible, j'en ai peur. Personne n'irait au devant de tels ennuis pour ma petite Fatima, j'en suis certain. »
« Dites-moi de quoi il s'agit, s'il vous plaît », dit Yunus, « et si c'est en mon pouvoir, je le ferai. »
« On m'a dit », répondit le père de la jeune fille, « que trois gouttes d'eau du Puits de Douceur suffiraient à venir à bout du mauvais caractère de n'importe quelle femme. »
« Laissez-moi y aller », dit Yunus. « Où se trouve ce puits ? »
« La vieille femme qui mendie sur les marches de la mosquée le sait », répondit le voisin. « Il faut les rapporter dans une minuscule bouteille, qui contient juste trois gouttes. Mais mon cher Yunus, ne vous donnez pas tant de peine ! »
« Ne pensez pas à ça, » répondit Yunus amicalement, « Je m'en occuperai demain. » Il acheta une petite bouteille au marché et s'en alla voir la vieille femme qui était assise sur les marches de la mosquée où elle mendiait.
« Où se trouve le Puits de Douceur ? » demanda Yunus, laissant tomber une pièce dans la soucoupe de la mendiante.
« Sept jours vers l'Ouest, et sept jours en direction de l'Est, là vous trouverez la rivière. Traversez-la et vous parviendrez au pays où vit un Géant. Interrogez-le, il vous dira ce que vous voulez savoir, » dit-elle.
Yunus se mit en route et finalement parvint à la rivière. Le batelier le fit traverser et Yunus lui demanda : « Où vit le Géant ? »
« Dans cette direction », dit le batelier. « Il possède une grotte dans ces montagnes. Mais montrez-vous courtois quand vous lui parlerez, sinon il vous frappera avec sa grande massue. »
Ce fut un long, très long et fatiguant voyage et quand Yunus arriva au pied des montagnes, il s'allongea pour dormir un peu. Quand il s'éveilla, il se sentit au chaud, dans un endroit confortable et, il pensa d'abord être dans son lit, à la maison. Mais quand il ouvrit les yeux, il se rendit compte qu'il se trouvait dans la paume d'une gigantesque main.
« Hah, Hah, petit mortel, ainsi donc tu es venu me rendre visite ? » dit le Géant. « Qui es-tu, et que veux-tu ? »
« Oh très noble Géant », dit Yunus, poliment, « que la paix soit avec vous ! Je suis venu vous demander où je pouvais trouver le Puits de Douceur. Je veux seulement récupérer trois gouttes pour les rapporter à la jeune fille que je veux épouser car elle a très mauvais caractère. »
« Si tu ne m'avais pas répondu avec autant de courtoisie », dit le Géant, « je t'aurais écrasé comme une mouche ! » Cependant, comme je ne reçois pas beaucoup de visiteurs qui s'adressent à moi avec respect, je vais te dire où se trouve ce puits. »
« Il y a, à l'intérieur de ma grotte, un passage secret gardé par un dragon à trois têtes. Avance dans ce passage, et quand tu verras le dragon, dis-lui « Par la permission de Suliman, Fils de David (que la paix soit avec lui !), laissez-moi passer ! et le dragon te laissera aller jusqu'au Puits ».
Puis le Géant reposa Yunus par terre et celui-ci pénétra dans la grotte le cour battant. Alors qu'il avançait dans le passage que lui avait montré le Géant, comme annoncé, il se trouva face à un dragon à trois têtes, crachant du feu et fouettant le sol de sa longue queue verte. « Par la permission de Suliman, Fils de David (que la paix soit avec lui !), laissez-moi passer ! » dit Yunus, et le dragon le laissa continuer son chemin sans lui faire aucun mal.
Au bout d'un long moment, il y eut une grande lueur et Yunus vit une très belle fée qui remontait un seau d'eau d'un profond puits.
« Que la paix soit avec vous ! » dit-il, et la créature enchantée lui répondit d'une douce voix, « Que la paix soit avec toi, mortel, viens et je remplirai ta bouteille ». C'est ce qu'elle fit et elle lui remit la précieuse fiole. Il était si heureux qu'il embrassa la main de la fée en remerciement mais elle avait déjà disparu.
Maintenant il fallait qu'il reprenne la même route pour rentrer mais le trajet lui paraissait deux fois plus difficile qu'à l'aller. Les pierres lui meurtrissaient les pieds et ses mains étaient bleues à force de tâtonner pour trouver son chemin dans le passage obscur taillé dans les rochers.
Finalement il atteignit le dragon cracheur de feu mais dès que son regard à six yeux se fut posé sur lui il prononça la formule magique et le dragon le laissa passer.
Il retourna dans la grotte du Géant et lui montra la minuscule fiole d'eau.
« Hah-hah, petit mortel », dit le Géant, « tu as obtenu ce que tu voulais. Maintenant tu dois travailler pour moi pendant un an et un jour, et après tu pourras rentrer chez toi ».
Ainsi donc Yunus servit le Géant pendant un an et un jour : il coupa l'herbe pour ses vaches qui étaient traites quotidiennement, il prépara les dîners du Géant dans une grande marmite, il lava la vaisselle, il étendit ses immenses chemises sur les buissons pour qu'elles sèchent et il surveilla le feu sans relâche. Au bout d'un an et un jour, le Géant était tellement content de ses services qu'il lui donna un sac d'or et le laissa partir avec la meilleure volonté du monde.
Le voisin de Yunus sortit de sa maison et dit : « Oh, mon cher ami, je suis si heureux de vous voir. Pourquoi vous êtes-vous absenté si longtemps ? Avez-vous rapporté l'eau du Puits de Douceur ? Nous avions peur qu'il vous soit arrivé quelque chose ».
Yunus lui raconta tout ce qui s'était passé et lui tendit la bouteille renfermant les trois gouttes d'eau magique.
Puis il pénétra dans la maison de sa mère et revêtit ses plus beaux habits, se préparant pour la noce. Le grand Kadi arriva pour célébrer la cérémonie et ils se rendirent ensemble dans la maison du voisin.
Une fois que le contrat eut été signé, la fiancée apparut, voilée et couverte de bijoux et Yunus se sentit le plus heureux des hommes. Le père de la mariée donna le signal des festivités et tout le monde se mit à boire et à manger à cour joie.
Le soir venu, Yunus souleva le voile de sa jeune épouse et la trouva encore plus belle qu'il ne l'avait espéré. Quand elle se mit à parler, sa voix était aussi douce que le roucoulement d'une colombe.
« Ah ma chère femme, » dit Yunus, « le monde est rempli de merveilles, qu'Allah soit remercié ! Si je n'étais pas allé chercher cette eau au Puits de Douceur, je ne sais pas si j'aurais été aussi heureux d'entendre ta voix cette nuit ».
« Que veux-tu dire, cher époux ? » demanda-t-elle. « Ma voix a toujours été ainsi ».
« Mais ton père m'a dit que tu avais si mauvais caractère que seules trois gouttes d'eau du Puits de Douceur pourraient en venir à bout », dit-il.
La jeune fille partit d'un grand éclat de rire. Yunus lui demanda ce qu'il avait de si comique et il fut obligé de la secouer pour qu'elle s'arrête.
« Ce n'est pas moi qui avais mauvais caractère », dit-elle, « mais ma chère maman ! Mon père n'en pouvait plus de ses paroles perfides et de ses colères. Un vieil homme avisé lui a dit qu'elle changerait radicalement à la condition de recevoir trois gouttes d'eau magique sur la langue. Mon père décida donc que tout homme qui demanderait ma main devrait aller chercher cette eau afin de soigner ma mère et de le préserver ainsi d'une mort précoce ! »
Yunus se mit à rire aussi, soulagé finalement puisqu'il aurait désormais une belle-mère dotée d'un bon caractère. Sa nouvelle femme et lui furent si heureux ensemble qu'ils ne se disputèrent jamais durant toute leur vie.
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MessageSujet: Re: Contes!!!!   Contes!!!! Icon_minitimeMer 16 Avr - 13:49

La deuxième histoire est très joli Laughing et très drôle...

je me pencherai sur la première d'ici peu
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MessageSujet: Re: Contes!!!!   Contes!!!! Icon_minitime

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