Je l'embrasse,
Mes mains dans son cou,
De tout mon coeur, je me dévoue,
M'offrant sa bénédiction, elle m'enlace.
Son visage dans mes mains,
Nos lèvres transmettant l'amour,
Faisant rimer nos sentiments avec toujours,
Cette nuit là, je savais que je n'avais pas vécu en vain.
Mais malicieuse,
Sa main me possède,
Instant qui m'obsède,
Je la vois sourire heureuse...
Derrière mon cou,
Sa douce main demeure,
Il n'y a pas le moindre leurre,
C'est bien avec moi qu'elle joue.
Me sachant désarmé,
M'embrassant où elle désire,
Je ne suis plus qu'un objet de désir,
Que dire ? Ne suis-je pas un pantin bien aimé ?
Me révoltant,
Je me lève et l'appuie contre le mur,
Pour ma dévotion, elle est assez mûre,
Je visite ainsi son corps tout en l'embrassant...
Sous mes mains,
Se met en accord,
Chaque parcelle de son corps,
je suis le plus heureux des écrivains...
Pour me bénir,
De mes lettres d'amour,
C'est de là qu'elle s'inspire,
Pour continuer jusqu'au lever du jour...
L'embrasser me suffit,
Mais assoiffée d'amour,
Son autorité se fait jour,
Me faisant allonger sur le lit...
Sur moi, elle écrit son livre,
Un nouveau chapitre de sa passion,
Me faisant fondre dans ma dévotion,
Sous son affection, elle me rend libre...