Biographie approximative centrée sur UN sujet

2010, une année déchirante, où certains amis s’en vont, où un père souffre, où une mère se remarie à la « surprise générale » et où on ne sait plus où on est après avoir acquis ce qu’aucun jeune homme de mon âge n’aurait pu obtenir à ce moment là, sinon, en secret…

Lundi 13 Décembre 2010, 10h00... Cela fait une petite demi-heure que j’attends une amie à qui je dois remettre une invitation pour le mariage de ma mère. Elle est en train d’effectuer son dernier examen du semestre. Quand elle arrive, elle est accompagnée d’une métissée vietnamienne qui conquit mon cœur inconsciemment. Je ne m’en rendrais compte qu’au divers moments où elle nous accompagnera alors que nous attendions une amie de mon amie devant la Bibliothèque Universitaire, celle-ci devant arriver vers 11h00.

Plus tard, dans l’après midi, je demande discrètement à mon amie comment elle s’appelle (du moins, je demande si j’avais bien entendu, et oui, j’avais bien entendu son prénom, si doux à prononcer malgré le sens douloureux de ce prénom). Mon amie comprend très vite que j’en suis amoureux et s’allie à moi pour m’aider, mais pas à la conquérir, nous autres, fils de l’Inde, ne sommes pas des séducteurs, quand nous aimons, nous aimons. La séduction n’appartient qu’aux hommes de mauvais augure laissant parler leurs plus bas instincts. Nous autres, nous préférons nous lier d’amitié à celles que nous aimons, avons d’avouer la culpabilité de notre amour. Tant pis, si notre requête doit être rejetée, pourvu que nous ayons demeuré honnête et sincère dans nos actes.

Quelques semaines passèrent et nous purent nous lier d’amitié et devenir rapidement complices. Et pour cause ! Elle était très mature, cultivée, sensible et tant d’autres choses encore. Elle finit par devenir ma confidente. Mais voilà, le cœur est traitre, bien que j’ai pu la revoir et discuter assez souvent avec elle, il me trahit. Je ne dors plus sereinement, mon corps est sans contrôle, je tombe sans explication dans la rue, glissant parfois sur le passage piéton ! C’est le mardi 8 février que je compris pourquoi. Je n’en peux plus, et finit par le lui avouer, hélas, par client de messagerie… cela ne mettra pas fin à notre amitié pour autant, elle a même la curiosité de vouloir voir ma lettre d’amour, alors que j’avais prévu de la brûler (elle sera brûlée après scan).

Nous demeurons amis et cela me suffit amplement. Elle est en couple, je l’accepte et lui souhaite tout le bonheur du monde. Hélas, mes bonnes intentions ne seront pas récompensées. Elle m’apprend la veille de la saint Valentin que son valentin l’a abandonnée. Je me révolte mais n’en profite pas, c’est mon amie et je ne me permettrais pas d’en profiter (contrairement à ce qu’on prétendra quelques mois plus tard, après notre rupture). Je la soutiens moralement, comme j’aurais soutenu n’importe quelle amie, mes amies sont là pour en témoigner (même si j’ai choisi de ne plus prendre contact avec certaines d’entre elles, pour des raisons purement personnelles). Je ne supporte pas certains comportements et trahisons, c’est tout. Nous demeurons amis et je ne compte pas influer sur ce statut.

Après deux semaines d’absence et de convalescence, je reviens en cours… depuis, nous nous voyons quelques fois à la Bibliothèque Universitaire pour travailler ensemble. Comme je n’ai jamais grand-chose à faire, je viens toujours avec un livre pour m’occuper. Le but est de la soutenir moralement et d’être là, rien de plus ! Un vieil ami qui est professeur l’avait fait pour moi, alors je ne vois pas pourquoi je n’aurais pas pu le faire pour elle ! Comme elle est devenue ma confidente, nous établissons un accord, je lui écris des lettres dans lesquelles j’écris mes états-d’âme, elle les lit, sans jamais répondre. Je suis d’accord, à partir du moment où je suis lu et compris, c’est tout ce que je veux. Vu mon état psychologique à cette époque, c’est le seul moyen que je trouve pour survivre. Cela fait bientôt deux mois que ma mère est remariée, que je vois de moins en moins mon père, que ma Colocataire fait des nuisances sonores dans sa chambre avec son apollon…

Un jour de fin février, un jeudi, jaloux après avoir assisté à la réception de nombreux bisous sur la joue de la part d’une amie, j’ai l’insolence de l’embrasser sur la joue… je m’en excuserai sincèrement et culpabiliserai pendant de longs jours…

Mais à ce moment là, il n’est toujours pas question de vouloir être avec elle. Je suis son ami, c’est tout. À part cet écart de comportement, nous sommes amis, point barre et cela me suffit. J’ouvre mon cœur totalement à ma confidente, lui faisant part de certaines souffrances intérieures me hantant… et j’en sors revigoré et apaisé à chaque fois (parfois, après avoir pleuré…). Si j’avais su, je n’aurais pas fait d’elle ma confidente… Dans le même temps, j’envoie un mail à Guillaume Delaage, un écrivain respectable avec qui je me lierai d’amitié quelques mois plus tard. La lecture de son mail me donnera du courage pour ma vie et mes études…

Mars, un mois bien étrange, un « mois yoyo » dira-t-on. Je triomphe lors de mon exposé où j’ai l’insolence de ne pas le structurer comme demandé, j’aurais malgré tout 13/20, soit à peine un demi point de moins qu’au premier semestre (alors que pour celui-ci je connaissais mieux mon texte et avait suivi les instructions au pied de la lettre !). Nous sommes si complices, que je me permets de finir nos conversations par « j’t’adore^^ » (comme n’importe quel ami aurait pu le dire à un(e) sans pour autant être amoureux… [mais vu mon cas, c‘était le cas en partie…]).

Fin mars, une phrase innocente mais sincère me transperce le cœur. À la fin d’une de ces mêmes conversations, elle me dit que c’est triste de devoir dire cela (je t’adore) à quelqu’un qui ne partage pas les mêmes sentiments… mon hypersensibilité ne le supporte pas et je passe deux jours à pleurer, enfermé dans l’appartement. Dieu merci, ma colocataire était absente durant ce laps de temps !

Avant cela, bien qu’elle n’avait pas à me répondre, je m’énervais du fait qu’elle ne parlait jamais des lettres, certes, elle n’avait pas à répondre par une lettre mais pouvait y faire allusion, donner son avis, quelque chose ! Non, rien ! Mais oui, dans les lettres de Mars, je me permettais de parler de mes sentiments (à son égard), pourquoi ne l’aurais-je pas pu ? Elle était confidente et le contrat était tel : parler de tout. Or, je n’ai plus personne à qui parler de mes sentiments, alors, je ne puis qu’en parler qu’à ma confidente, même si ironiquement, c’est la fille dont je suis amoureux… mais puisqu’elle est déjà au courant, où en est le mal ? Son amitié me suffisait amplement…

Parfois, elle était ambigüe… je ne savais plus quoi pensait d’elle ni de ce qu’elle pouvait penser… alors j’ai tenté vainement de la rendre jalouse en lui parlant de filles que j’ai connu (mais avec qui je ne suis JAMAIS sorti ! À plus de 10000 km, ça s’explique aussi, non ?) et avec qui j’avais été intime. Aujourd’hui, Esha est étrangement injoignable, Ruxandra (une amie avec qui nous avions partagé une certaine période de passion par msn, mais depuis, amis de toujours, ma « soeur », talentueuse écrivaine et photographe) [donc, aucune raison d’être avec elles, le but est juste de rendre une fille trop silencieuse jalouse !] est en couple avec un jeune homme charmant… (elle voudra m’envoyer vers Esha, pensant qu’elle ne pourrait jamais m’aimer… des fois, faut vraiment fermer sa bouche…)

Le vendredi 1er avril (non, pas de poisson d’avril…). Dans l’après midi, pensant que je ne supporterais pas une année de plus dans cette université maudite, je décide d’aller à Paris III après avoir parcouru la plupart des sites des universités parisiennes sur internet. J’en informe quasiment tout le monde.

Elle se fait du souci pour moi. Je ne supporte pas cela, car en faisant cela, elle se fait du mal… alors je lui fait croire que j’irai à Paris et que je vivrai chez Esha et que comme ses parents m’apprécient, peut être (je dis bien PEUT-ÊTRE !) qu’ils arrangeront un mariage entre nous. J’ai été très (trop…) convaincant. Mademoiselle nous fera une terrible scène de jalousie (toujours pas msn), un dimanche soir (le 18 si je ne me trompe pas. Désolé, je n’ai plus d’historique, mon ordinateur a crashé fin mai… tout un symbole !) et je comprends qu’elle m’aimait… on se voit lundi après midi, elle est habillée d’une magnifique robe (!), parle avec cynisme, son comportement et son visage font peur à voir à la voir ainsi, si cynique, si amère… si elle savait ! Quelques jours avant cela, j’avais décidé de mettre fin à mon projet, pour de simples raisons financières et de santé (ma santé n’est pas adaptée au climat français, corps de merde…). Je ne supporte pas de la voir ainsi, cela me fait trop mal de la voir comme ça, si amère, si cynique… alors que nous nous voyons le mercredi matin, je décide de rétablir la vérité (tout en lui expliquant pourquoi je lui avais menti ! Mais cela, mademoiselle ne s’en souviendra jamais, tsss). Elle me dira « on verra ». J’oubliais de dire qu’à cette époque, elle prétendait qu’elle était seule et que ses amies s’en allaient (toutes). Alors qu’elle est avec une amie qui lui affirme qu’elle sera toujours là, je lui dis « tu vois » (voulant dire « tu vois, tes amies sont là, elles ne t’abandonneront pas »), elle fuira en sanglots. Son amie m’accusera de « tu lui as dit quoi encore » (cela supposerait-il qu’elle lui ait dit que j’ai dit certaines choses ? [que je n’aurais pas dites ?]). Elle reviendra peu après s’être isolée (nous étions allés la retrouver en bas de la BU, puis elle nous congédiera et nous retournerons à nos places sagement…).

Or, aujourd’hui, je découvre qu’elle a d’autres amies, et surtout, que la plupart de ces amies, censées partir, sont encore là ! (et après c’est MOI qu’on ose accuser de manipulation ? Si seulement j’avais su ! Je n’aurais pas sacrifié mon emploi du temps et j’aurais pris soin de moi et de mes études, cela m’aurait été plus salvateur !). Ce même mercredi, dans l’après midi, peu avant qu’elle aille en cours, je craque au moment de nous quitter, « attends »je la prends dans mes bras et lui dis « ne me fais plus jamais ça » (cela sous-entendait : me manipuler pour m’éloigner d’elle [cf. discussion où elle fera sa crise de jalousie et m’avouera indirectement m’aimer et où elle me fera savoir qu’elle voulait me détourner vers Esha {alors qu’en Vérité, moi et Esha ne partageons que des liens purement « familiaux ! »}]). Elle hoche de la tête, et en allant en cours, elle me dit en souriant « pourquoi tu me fais souffrir comme ça ? », je me retourne « horrifié » et toujours souriante, elle me fait savoir qu’elle plaisante…

J’apprends la même semaine, que son anniversaire est le 25 avril (elle déteste cette date, puisque cela se passe toujours mal selon elle), lundi de pâques cette année. lors de cette soirée, alors que tout le monde dort, je reste éveillé, discutant avec elle par sms, nocturnement, comme nous en avions pris l’habitude depuis peu, lui souhaitant bon anniversaire et tout… elle passera un bien meilleur 25 avril que prévu.

Mercredi 27 avril 2011, nous nous voyons, à la BU, encore… début de soirée, nous quittons l’Université. Il pleut doucement, nous nous arrêtons sous un arbre, le contemplons ensemble, parlant de sa beauté. Puis au moment de reprendre notre route, « attends », je la prends dans mes bras… et surprise, elle prend ma main ! Ma confidente devint ma bien-aimée, à ma propre surprise ! (qu’on vienne me dire ensuite que j’ai été un manipulateur, séducteur et autres !)

N’ayant pas mangé le midi (comme chaque fois que je vais la voir à la BU), je suis debout, frigorifié et affamé. Elle est là, me tenant la main droite, tandis que la sienne est sur mon cœur, je fond littéralement, ne comprenant pas ce qu’il m’arrive. Je ne l’embrasserai pas sur les lèvres cette nuit là, mais jamais je n’aurais osé… dans mes bras, l’embrassant sur les joues… « tu es si doux »… n’avais-tu pas dit, quelques mois auparavant, que j’étais un nounours ? Notre amie commune pourra le confirmer, puisque tu l’as dit en sa présence…

Vendredi soir, dans les escaliers, bisous et premier baiser, donné par elle (!)… samedi midi, les mêmes escaliers, je lui donne son cadeau d’anniversaire et juste après, elle me prend par surprise en m’embrassant, je ne peux lutter, elle a pris possession de moi, je suis à elle… elle m’embrasse sur les lèvres, les joues et même dans le cou… ses mains frôlent mes fesses (sans qu’elle le sache), parcourent mon dos, je ne suis plus qu’un pantin… surtout qu’elle aura mis sa main gauche sur une zone que je qualifierai de « bouton OFF » (et non, ce n’est pas où vous pensez ! Bande de pervers ! Mais je ne dirais pas non plus où, tant on ne se doute pas de sa localisation, et surtout, sinon, tout le monde saura comment me déconnecter, et pourrait en profiter à mauvais escient ! Je peux juste dire que c’est une zone, tout ce qu’il y a de décent et d’innocent).

Un mois où presque, s’écoulera, où elle prendra progressivement (mais rapidement) possession de mon corps… moi, je n’ose pas beaucoup, et n’ai pas droit à beaucoup non plus (contrairement à elle, qui a eu… la totalité de mon corps à sa merci…).

Étrangement, lundi 23 mai 2011, alors que nous avions l’habitude de nous voir en B1 (mais celle-ci sera occupée pour un « stage »), nous nous voyons dans l’amphi Lacaussade (nous aurions mieux fait de nous voir dans les escaliers, mais la faute me revient…), elle me fait savoir qu’elle veut me quitter ! En prétextant, comme lors de plusieurs conversations « nous sommes allés trop loin » (ALORS que c’est ELLE qui prenait les initiatives… j’aurais tellement voulu répondre TU es allée trop loin, mais ma galanterie, mon tact mais surtout, mon amour, me pousseront à ne jamais avoir cette insolence, même si, ce n’était que la pure et simple vérité…). Puis finalement, nous sommes en période de break (mais finalement, séparés malgré tout, vu que c’est ce qu’elle voulait, mais étant incapable de l’exprimer… à se demander si elle n’a jamais lu ou vu des séries [bah, déjà, elle savait pas ce qu’était un « break » ! Et puis, quand tu veux quitter, bah tu le dis…). Mais malgré tout, je ne comprends pas ce qu’il m’arrive. Elle me dit m’aimer (elle me le dira une fois, carrément, à ma demande), prend possession de tout mon corps, me fait toutes sortes de compliments intimes (NO COMMENT please !) etc etc etc, et là, elle dit vouloir me quitter ! (personnellement, je la soupçonnerai toujours d’avoir eu peur que sa mère l’apprenne un jour et ainsi de suite… tsss, nous sommes en 2011 et les enfants ont encore peur de leurs parents; pourtant, en matière de sentiments, nos parents ne sont-ils pas censés être compréhensifs ? Pas tous, surtout sa mère [obsédée par la réussite sociale, donc, les études… ah les adultes de ce monde… et surtout, les enfants assez stupides pour s’y soumettre…]).

Je me souviendrai qu’une fois, je me plaignais que les lieux de nos rendez-vous étaient trop peu romantiques à les escaliers et la salle B1... Alors que je lui proposais souvent d’aller quelque part à Saint Denis ou Saint André, dans des endroits discrets et naturels… mais « je ne peux pas mentir à ma mère »… une fille de 20 ans qui dit ça mesdames et messieurs, dans quel siècle vit-on ? Depuis des siècles et des millénaires, des amoureux ont menti et/ou caché à leurs parents, et là, on a une jeune fille intelligente, plus mature que la plupart de ses sœurs, cultivée (mais pas tant que ça…) et qui dit « je ne peux pas mentir à ma mère », soit c’est un foutage de gueule, un mensonge, soit elle est vraiment à la merci de sa mère (et là, ça fait peur…).

Durant tout le mois de juin, elle m’aura fait souffrir à petit feu. Rattrapages de droit, son état mental est déplorable et surtout, comme elle n’a pas eu ses règles, elle devient complètement névrosée (sachant que, nous n’avons JAMAIS eu la moindre relation sexuelle et que ce qui lui fait penser qu’elle pourrait tomber enceinte, sont les fois où elle était assise sur moi quand nous nous embrassions [dois-je préciser que nous étions habillés et que nos organes génitaux ne se sont jamais rencontrés ni interpénétrés ?]). Par décence et respect par elle, bien que n’étant pas si nul que ça en SVT, je fais comme si de rien n’était (je ne lui dis pas qu’elle a tort, elle était paniquée, assez stupide pour chercher des réponses sur internet [sur des forums mon dieu --’ ! ou encore le délire du « je tombe enceinte à cause de la piscine »…. Tsss ! Mais « 30 millions d’amis » ça crève à l’air libre, vous êtes pas au courant où vous le faites exprès ? Pour tomber enceinte il faut pénétration !!! Bon dieu, à quoi servent les cours de SVT et autres si à 20 ans on est pas foutu de savoir une chose aussi simple !). Parfois, elle se connecte le soir, juste pour quelques secondes…

Fin du mois, dernier rattrapage, le lundi 27 juin 2011 si je ne me trompe pas, comme n’importe quelle idiot aurait pu le penser, je veux lui faire une surprise en venant. Je veux dire, quel que soit votre statut, ça fait plaisir de voir quelqu’un qu’on apprécie après les examens ou un truc du genre non ? Elle non. Quand elle m’a vu, elle était furieuse et demeurera distante alors que nous discutions avec d’autres amies… finalement, nous nous voyons dans une classe. Elle me parle méchamment « faut qu’on parle », me fait savoir qu’elle me quitte… après un début de discussion houleux ( moi j’étais « cool », elle, s’emportait pour rien et m’agressait sans la moindre justification ! Moi qui m’était tant fait de soucis pour elle ! Qu’on ose me dire qu’être humain et se faire du souci pour les gens, c’est anormal ! Bah vu son comportement, pour elle, c’était le cas !) nous finissons par avoir une discussion beaucoup plus civilisée et douce. Comme elle m’en avait déjà fait la confidence le mois d’avant, je suis plutôt serein au moment de lui dire que je n’ai pas à aller contre sa volonté (même si je ne comprends pas ses actions) et que je peux me contenter de son amitié : « amitié ? » demandais-je en tendant mon petit doigt, « amitié ! » me répondit-elle en souriant.

Des semaines passèrent, où je serai torturé après être bêtement allé au baccara avec une amie. Je lui ferai même quelques reproches par mail. De son côté, elle me fera des reproches (indécents) et des accusations (encore plus indécentes). Et dire que c’était celle que j’aimais… Puis, un jour, un samedi, alors que nous discutions encore par sms vers deux heures du matin, plus de nouvelles… pourtant, c’était le jour de ses résultats ! Puis, elle me téléphone le mardi ou mercredi d’après pour me demander un rendez-vous pour me parler. Je ne suis pas à saint Denis, donc nous nous mettons d’accord pour samedi matin. Elle me demande l’adresse de mon bail et tout, je la lui donne. Vendredi, fin d’après midi, elle annule, sans s’expliquer et en m’appelant « monsieur ». Je tente de la recontacter, mais rien… samedi après midi, j’arrive chez moi (saint denis) pour me préparer à aller au séminaire du Rotaract (Rotary pour les jeunes de 18-30 ans) et suis surpris de voir que j’ai du courrier… elle m’avait envoyé trois poèmes (indécents à mes yeux), je ne comprends plus rien…

Ensuite, je ne sais plus si c’est le dimanche 9 ou 16 juillet 2011. Je trouve son comportement étrange et indécent. Elle n’a toujours pas repris contact avec moi, rien. Je lui envoie donc un sms l’accusant d’être devenu « robot » avec moi. Elle me répondra par un sms ô combien paranoïaque, où elle se fait un film, pensant que je veux la manipuler, la reconquérir et autres ! Je lui réponds alors simplement « tu te fais un film. Je voulais seulement discuter. Bonnes vacances ». Pensant qu’elle me recontacterait après, afin de m’expliquer son « délire ».

Fin août, toujours rien, et après avoir reçu un sms d’une amie, je lui avoue certaines choses.

Début septembre, le lundi 5 pour être précis, je la rencontre complètement par hasard au service social. « Bonjour », « bonjour »… je lui demande si elle a des soucis, elle ne me répond pas, je lui dis « bah, c’est le service social quand même… ». Puis, je perds mon sang froid (vu ce qu’il m’est arrivé ces derniers mois [d’autres faits, confidentiels, dont n’ont connaissance que certains privilégiés], normal !) et lui reproche qu’après deux mois, amis que nous étions, alors que nous ne nous étions pas vus, elle ne me demande pas comment je vais ! Parce qu‘«on voit très bien que tu ne vas pas bien ». Je ne dis plus rien… le service social est vide… je m’énerve… elle est distante et condescendante… je ne comprends pas son comportement, elle que j’ai tant aidé et soutenu (non mais, pour elle, j’ai demandé l’aide du Sensei, de « pépé », M. Moryason et Guillaume Delaage !!! Et je suis traité comme ça ?!) mais surtout aimé et tout… je quitte la salle d’attente et fait les cent pas furieusement devant les bureaux des assistants sociaux. Puis, ma curiosité me pousse à y entrer : PERSONNE n’est là ! Je laisse un message haineux « ça se voit que vous êtes là pour les étudiants » sur un post it. J’entre par une porte du couloir dans le secrétariat, déverrouille la porte d’entrée et fait savoir à tout le monde qu’il n’y a personne. Mademoiselle se permet de se servir du téléphone et passe devant moi, sans s’arrêter, toujours sans s’expliquer… je tente malgré tout de l’appeler… elle ne s’arrête pas et continue son chemin ! Je tarde trop, et remonte trop tard, sûrement rentrée en cours ou déjà en route pour chez elle.

Je craque encore et donne encore plus de détails à notre amie commune…

Je lui envoie divers mails sur sa boite mail universitaire : jamais de réponse. Une vraie politicienne : après avoir voté pour eux, les politiciens disparaissent…

Je tente alors un poker. Je tente de joindre une de ses amies à l’aide d’une adresse msn anonyme (dont je ne me sers jamais), celle-ci prétendra me connaitre alors que je ne la connais pas… bref, je vous fait le copier coller de sa réponse que j‘ai eu le jeudi 20 octobre (le mail est daté de):
" Bonjour l'inconnue,
Qui êtes-vous? Comment osez-vous m'envoyer un mail pour transmette votre message alors que je ne vous connais pas? Vous m'avez bien dérangée et j'espère que c'est la dernière fois que vous m'importunez !
Vous êtes sûrement une des maitresses de Mr G. car je suis au courante de l'histoire de ma copine. Il est entrain de vous manipuler comme il a manipulé mentalement ma copine car ce type est un "porc", un profiteur, un menteur et un abuseur en tout genre...
Je connais très bien ma copine ( et ce type ! ). Et vous, si vous ne la connaissez pas, ne la jugez pas s'il vous plaît! car c'est elle qui est la victime justement. Je vous conseille de rester en dehors de tout ça, faite preuve d'intelligence et d'un minimum de politesse.
Merci et adieu."
Je tombe des nues ! Voilà ce que celle pour qui j’ai tout donné, tout fait et en qui j’avais donné ma totale confiance, ose dire dans mon dos ! Et cette amie qui ose prétendre me connaitre ! Tous ceux qui me connaissent pourront réfuter les calomnies ce mail (et heureusement !). Oh, mais mademoiselle, ne vous inquiétez pas, je ne la juge pas, puisque je l’aime. Je suis juste choqué par tant de mensonges, de trahisons et autres… mais votre victime n’est pas celle qu’elle prétend, désolé. Vous pourrez questionner le monde entier : je n’ai pas de maitresse, ma bien-aimée a été la seule fille avec qui j’ai été en couple, et je ne suis rien de tout ce que vous dites. Heureusement, je n’ai pas à le prouver : la Vérité, le Ciel, les murs et les êtres humains m’entourant sont là pour le confirmer.
En Inde, sur ma terre natale, on dit « La Vérité triomphe toujours ». Ou, comme dit le curé d’une amie : « "Dieu s'en chargera !"».

Un ami avec qui j’en parlerai vendredi me dira « on ne se prend pas la tête avec toi quand tu ne sais rien ». Raison peut être pour laquelle la chose ne s’est pas faite savoir à l’université ? Et même ! Cela l’aurait desservi, puisque j’y connais beaucoup de gens, et surtout, ils n’auraient pas avalé ces mensonges (tant ils sont gros ! OO).

Je suis malgré tout choqué et traumatisé, qu’on ait pu dire des choses pareilles dans mon dos…

Tout ce que j’ai à dire, c’est que je l’ai aimé, pour de vrai, sans vices. Je l’aime encore et je la pardonne. Je ne veux pas savoir pourquoi elle a fait cela, chaque être humains a des justifications pour ses actions qui ne regarde que lui-même. Alors, qui suis-je pour vouloir tout savoir ? Voilà, ceci est un chapitre de ma vie, certes résumé, mais dont l’essentiel a été dit, pour établir et rétablir la Vérité, ou plutôt, ce qui était caché à certaines personnes (dont ma propre famille !).

Désolé, ma chère amie, certes, j’avais promis de garder tout cela secret. Mais au vu de tes trahisons, mensonges et autres (surtout, que tu n’as pas tenu TES promesses…), je suis bien obligé d’agir ainsi, puisque tu as sali mon nom, mais avant de faire cela, tu as d’abord trahi mon amour, mon amitié, ma sincérité, ma générosité et autres; toi en qui j’avais confiance, la seule personne au monde à qui j’ai jamais donné ma confiance (alors que même mes parents ne l’ont jamais eu !) la plus totale. Je t’aime et ne te voudrait jamais aucun mal, sinon la bienveillance et la protection du ciel pour toi, mais, si tu as une bonne mémoire (non, je suis ironique ! Tu as une MAUVAISE mémoire ! Ah et au passage, je me souviens de tout et je te comprenais bien mieux que tu ne le pensais, si tu savais ! Mais toi, tu ne comprenais pas si bien que tu le pensais, ni ne voulait faire d’efforts, mademoiselle je suis orgueilleuse : on crève à 80 ans et quelques, l’orgueil est inutile, la réussite sociale et autres ne sont que des illusions… que dirait le Dalaï Lama s’il savait que parmi ses croyants, il y avait quelqu’un comme toi ? J’espère qu’il aurait eu la générosité de t’enseigner et de t’ouvrir les yeux !), tu sauras que j’aime encore plus la Vérité ! « La Vérité est », te souviens-tu ? Cette citation de Krishnamurti que je t’avais transmise ? La Vérité sera toujours de mon côté, puisque je lui si fidèle. Et pour preuve, Guillaume Delaage ne m’aurait jamais donné son amitié et encore moins sa confiance (pour une certaine chose qui sera bientôt publique) si ce que tu as dit à ton amie était vrai !

Truth will always win, ‘twas always thus, and always thus will be.

Jai Hind !



P-S : vous remarquerez l’extrême décence que j’ai eu en ne donnant l’identité de personne. C’est la première fois que je fais cela dans une « biographie », merci d’en tenir compte.

EDIT : je l'ai vu hier... elle m'a regardé de travers, sans dire un mot et a continué son chemin, avec une attitude méprisante...

Wahouu j'ai réussis à le lire jusqu'à la fin je t'avoue que j'avais peur de craquer au plein milieu mais c'était tellement preneur et très bien écrit par dessus tout c'est ton vécu mon Hendy j'ai pu le finir....

Je tiens quand même à te féliciter car tu as embrasser car si mes souvenirs sont bons cette histoire te tracassait un peu alors c'était comment?

Sinon pour revenir à ton histoire elle même, elle est très touchante et j'espère qu'avec le recul tu pourras en tirer de belle choses qui t'aideront pour l'avenir.

Dis nous s'il te plait elle s’appelait comment? Je ne sais pas c'est quoi un prénom doux

euh... >....< question gênante... je dirais... la plus belle chose que j'ai faite dans ma vie... j'y suis accro maintenant >....<

vu qu'elle a rompu le contrat de confidentialité... elle s'appelait Dolly.

Hendy a écrit:

euh... >....< question gênante... je dirais... la plus belle chose que j'ai faite dans ma vie... j'y suis accro maintenant >....<

vu qu'elle a rompu le contrat de confidentialité... elle s'appelait Dolly.

Ahhh quelle belle réponse ou beau témoignage je dirais

Oh Dolly ça va peut être te remonter de mauvais souvenirs mais si j'aurai une fille son petit surnom sera dolly

Je te le déconseille : Dolly est le diminutif de Dolores -> "Douleur"

ça fait aussi poupée ou jouet enfin un truc dans le genre

"normalement" oui, parce qu'on sait que "Doll" c'est poupée, mais je te jure que "Dolly" n'a rien à voir avec, j'ai été déçu de le savoir...

ça ne sera pas son prénom non plus rassures toi

tant mieux. Il y a quelques minutes, j'ai décidé de faire un roman sur ce sujet. Il y aura une toute petite part de fiction, mais il sera facile de deviner quelle sera la part de réalité

Oh oui c'est une bonne idée d'écrire ce Roman, alors fonces

il n'y a que de cette façon que je pourrais me libérer véritablement de ce que j'ai vécu, et de faire perdurer la vérité...

Il y a nous aussi pour en parler

c'est déjà fait par ce post. Mais je parlais surtout des moindres détails, qui se retrouveront dans le roman. Parce que justement, j'ai une (très) bonne mémoire...

Ma passionette s'il te plait fais cour que tu nous racontes j'ai mal aux yeux là

Merci passion, un avis ?

lol Elissa^^

et c'est toi qui dit ça --'. T'as oublié toutes les bios que j'ai publié ainsi, ainsi que les fois où je te faisais part de mes états d'âmes ? --' Allez, donnes ton avis, sinon, je mets pas la section littérature à jour

gênée ? pourquoi ??? j'avais pourtant habitué ce forum à savoir beaucoup de choses à mon sujet... surtout dans CE domaine, non ?