- Ode à une jeune mariée - Imaculée de blanc, quand tu m'es apparue,
Dans cette salle des fêtes, où ne brillait que toi
Mes yeux, d'un edelweiss, se sont ainsi vêtus
Lorsque tu m'as saisie, doucement par le bras
M'amenant dans ce lieu, que je n'attendais plus
Surpris par cette fraîcheur et mille de tes douceurs
Par ce bout de ton sein, qui à peine entrevu
Me faisait déjà part, d'une flèche dans ton coeur
Plus tard dans la nuit, voir plutôt jusqu'à l'aube
Tu m'as offert ta main, ta vie et ton sourire
Et ce qui se cachait, encore hier de ta robe
Quelques égards pudiques, mais ardant de désir
Tu m'étais apparue, toute de blanc vêtue
Promettant au bonheur, de me suivre chaque jour
D'accompagner mes pas, d'une caresse ingénue
Un vertige iminent, fleurtant mes alentours.
Tout est allé si vite, plus rien n'avait de sens
Nous deux, et puis les autres, tous leurs voeux présentés.
Ensemble, c'était un monde, un petit pas de danse,
Qui s'ouvrait devant nous, le bal des Savourés.
Et je me suis assis, frôlant ta hanche sur moi
J'ai pris ta main gantée, de soie et d'un diamant
Approché de ma bouche, tes doigts tremblant d'émois
Souriant aux photographes, nous voici à présent,
Amis autant qu'amants, au moins autant qu'avant...Princesse d'Algérie et Reine de mes nuits
Je rêve d'infinie ; D'amour et puis d'eau fraîche.
Je n'oserai te dire, quand je suis dans ton lit...
Si déjà de tes bras, tu vois ce que je prêche.
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